La direction générale des bourses et stage (DGBS), a fait l’objet, ce samedi, aux alentours de 13h 30 minutes, selon l’information recueillies auprès des vigiles en service sur ce lieu, d’un cambriolage ; pour l’instant l’on ne sait pas encore ce qui a été emporté et l’enquête devra être ouverte dans les prochaines heures pour élucider cet acte.
Gardé apparemment par un seul vigile d’une société privée de gardiennage, le siège des bourses et stages qui est situé en plein centre-ville de la capitale gabonaise, non loin de la Présidence de la République, non loin de la Préfecture de police, a été visité par des malfrats qui, visiblement, selon, le vigile, cherchaient des documents et même le premier responsable de cette institution.
Surpris par une visite inopinée, le vigil qui effectuait sa garde à l’entrée de l’institution aurait littéralement reçu l’ordre de « rester tranquille » avant d’être neutraliser par un couteau, placé sur son coup. Ensuite, plusieurs fois, les malfrats lui ont demandé « où est le directeur général ? » et lui, de répondre, « il ne travaille pas le week-end ».
Le vigile, encore sous le choc à notre arrivé, a estimé que les bandits qui ont investi la DGBS connaissaient parfaitement les lieux et possèderaient même les clés de certains services.
Roué de coup avant d’être enfermé, ligoté, dans un bureau dont la porte a été défoncée, le vigile n’a pu que constater, au bout de plus d’une trentaine de minutes, les dégâts laissés par les bandits.
Ce sont donc des bureaux de gestion des stagiaires, CampusFrance, Direction financière, les bureaux du directeur général et des deux directeurs généraux adjoints et la cellule informatique qui ont reçu la visite de ces indélicats.
Selon l’un des directeurs généraux adjoint, « toutes les informations de la DGBS sont sauvegardées sur des supports numériques à plusieurs endroits ». A cet effet, il a indiqué qu’il ne « pense pas que cet acte puisse porter atteinte au fonctionnement de l’institution ».
Sur les antennes de la première chaîne de télévision nationale, ce samedi soir, Ministre délégué auprès du ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Raphaël Ngazouzet, a condamné cet acte et a déclaré que les malfrats sont activement.
On rappelle que des actes similaires ont déjà été perpétrés dans d’autres institutions de la République, notamment au ministère de la Communication nationale, au siège du COCAN-Gabon, précisément au service de la Commission communication et marketing. Et on attend toujours les résultats des enquêtes.
La Direction générale des bourses et stages (DGBS) a démarré en août dernier, ses travaux d’attribution et de renouvellement des bourses d’études des étudiants gabonais et selon les instructions du président Ali Bongo Ondimba, seuls les étudiants méritants et ceux ayant opté pour des filières n'existant pas au Gabon bénéficieront désormais d'une bourse pour l'étranger.
Les décisions rendues récemment par la commission lors de ses dernières assises ont provoqué la colère de quelques « privilégiés » qui s'en sont pris aux commissaires dont leur fermeté traduisait leur souci de rétablir la justice et l'équité dans l'attribution de la bourse, jadis accordée en dehors de tout critère de performances scolaires.
En coulisse, cette mesure serait à l’origine de cet acte qui indique clairement qu’il y a des poches fortes de résistance au processus de changement imprimé par les autorités du pays en vue de faire du Gabon, un pays émergent.
(Gabon Infos)-Depuis quelques mois les étudiants boursiers gabonais de Tunisie ne sont pas rentrés en possession de leurs bourses. Principale raison c’est le refus de Jean Léon RANOKIE de payer les bourses à mains propres. « Alors que depuis 2 ans il n’y a plus de transfert d’argent dans les comptes des étudiants » a déclaré un étudiant gabonais à Tunis, visiblement navré.
Un autre nous a confié, que certains comptes sont fermés parce qu’ils ne sont plus alimentés depuis deux ans. Selon les étudiants le payeur exigent que les boursiers envoi les numéros de comptes. Cette opération peut prendre plusieurs semaines avant que les destinataires rentrent en possession de leurs bourses. Il se dit à Tunis que nombreux sont les étudiants qui n’ont pas payer leurs loyers. Les propriétaires menacent de libérer leurs maisons. Si les loyers ne sont payés avant le 5 décembre, ils prendront la liberté de les sortir. Toute chose qui interpelle, les autorités gabonaises pour régler au plus rapidement cette situation qui pourrait ternir l’image du Gabon. « Je suis prêt à démarrer une grève de la faim pour attirer l'attention des autorité moi » Annonce un étudiant.
Selon une source proche des bourses et stages, une mission est attendue à Tunis. L’objectif visé par cette mission, visiter les structures d'accueils des Universités publiques et Privées qui reçoivent les étudiants gabonais. Elle arrive au départ de Malabo ce samedi et sera reçu par Michel Moubacka Moubacka, conseiller culturel de l’ambassade en lieu et place de son excellence Emile Kakala Ngoussi, en déplacement à Tripoli en Libye où il attend, l'arrivée du Chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba, la semaine prochaine pour le sommet UE-Afrique, qu'abritera la capitale Libyenne.
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